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(Le Havre, Aout 2009 - Holga 120, TriX 400)
Premières pellicules faites avec mon nouvel appareil photo : L'Holga 120, un appareil en plastique noir fabriqué en chine, disposant d'une lentille en plastique et d'un seul bouton, ou comment avoir un condensé de tous les défauts propres aux appareils photos, que les constructeurs d'appareils récents essayent de corriger.
L'Holga permet d'avoir :
- du vignetage,
- un grand manque de piqué, principalement dans les coins,
- de la distorsion,
- de réaliser (volontairement) des sur-impressions,
- une mise au point hasardeuse,
- des erreurs d'exposition (la vitesse est annoncée d'à peu près 1/100 s),
- de l'abération chromatique (pour les pellicules couleurs).
L'avantage, parce qu'il y en a un, est de pouvoir réaliser des images plus créatives à partir du moment ou l'appareil est apprivoisé, et à un moindre coup. Le résultat de l'utilisation de l'Holga peut être classé dans le courant LoFi (Low Fidelity), à savoir, un retour aux appareils simples, mécaniques, pas cher, et argentique, avec des "défauts" qui sont finalement intéressants.
3 Comments
Bravo, avec une telle description des défauts de l’appareil, il est difficile d’écrire que les photos sont bien (du moins techniquement)
J’aurais bien vu la première en sépia.
J’espère qu’il fera aussi les rayures sur le négatif.
J’aime bien aussi la 9 mais sans les conteneurs
Je viens de me rendre compte que je n’avais pas commenté cette série que pourtant j’aime beaucoup.
Préférences pour :
– la 2 : tu redonnes vie à la statue qui parait ici nous offrir une dance… belle dynamique
– la 5 : j’aime bien : contrastes, sujet, perspective… très très sympa
– la 9 est superbe. Je ne dirait rien sur la beauté du sujet cette fois 😉 . On a vite fait de faire du caca avec ces effets mais là je trouve ça bien classe.
Et merci pour la petite description des caractéristiques de l’appareil. C’est fou que tout ce qu’ont fuit à un moment les photographes revient ainsi aujourd’hui à la mode.