Lutteurs Danseurs


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Masses humaines et énormes massues en bois se côtoient dans cette enceinte circulaire.


Le morshed mène la danse au moyen de chants tirés du Shah Mana, le Livre des Rois. Le décompte est lancé. Les pahlavans, les lutteurs, tournent frénétiquement au sein du zourkhaneh, chacun leur tour, au rythme des percussions, non sans rappeler les cérémonies soufis des pays du moyen orient.


Le Varzesh-e Pahlavani, sport national iranien, mêle des exercices de force pure et de lutte, teinté de spiritualité. L'entrainement suit un rituel ; la traditionnelle Charkh zadan, "danse" où chacun effectue à tour de rôle des tours sur lui-même à la manière des derviches de Turquie, maniement fluide et poétique des Mîl, massues en bois, agitation assourdissante des Kabbadeh, ces arcs en métal dont les chaînes munies de cymbales font office de corde, et exercices au sol sur les Takhet, barres de bois surélevées. Le rite se clôt sur la prière, la Niāyesh.

Le Varzesh-e Pahlavani, considéré initialement comme un art martial perse, a vu ses prémisses durant la période préislamique de l'empire. Ce sport traditionnel s'est vu peu à peu donner une connotation de résistance culturelle à l'égard de la conquête arabe, puis, lors de l'islamisation du pays, d'un soutien des valeurs chiites face au sunnisme, expliquant ainsi les dimensions philosophiques et spirituelles actuelles propre à l'idéologie soufi.


Outre ces valeurs religieuses, le Varzesh-e Pahlavani promeut, comme tout art martial, des valeurs éthiques et morales conférant ainsi aux Pahlavans de l'époque le rôle de protecteurs de la cité.


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Yazd, Iran - 2011

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Untitled VI


Lyon, 2011

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Untitled V


Paris, 2011

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Untitled IV


Paris - 2011

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Le joueur d’échec


Paris - 2011

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Au nom du père …


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Samedi soir, place du châtelet, rdv donné pour aller à une soirée Halloween.


Sortant de la bouche du métro, je me retrouve nez à nez devant des hommes et femmes portant croix du Christ, soutane et col romain. Drôle de déguisement quoique classique et c'est vrai qu'en posant ici et là quelques blagues borderline on peut facilement faire peur et récolter quelques bombons.

D'autres sont déguisés de façon plus minimaliste : Crâne rasé / Rangers. Pas besoin de blagues dans ce cas.

Plus loin des tortues ninja bloquent la route.

Tout le monde joue son rôle à la perfection. Les uns récitent des cantiques, les autres se forment en cercle, baissent les visières et arment leur bombonnes de gaz.

Ce n'est peut être pas un hasard si cette parade soutenue par CIVITAS s'échoue place du châtelet, en face du théâtre du même nom. Celui-ci accueille la pièce "Sur le concept du visage du fils de Dieu" de Romeo Castellucci.

Cette pièce provoque une réaction indignée chez de très nombreux chrétiens, et même religieux d'autres horizons. Ne l'ayant pas vu, ma critique s'arrête net. En revanche, si l'art a pour but de choquer et de faire se poser des questions à certains, alors le but est atteint.


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29 oct. 2011 // Paris

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Mama


Paris, 11.2011

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Mizaru


2010


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Portraits « de stijl » 2.0

exnihilo1

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exnihilo1

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2011

Ces portraits sont peut être sujets à être modifiés – Épaisseur des lignes, espacement etc . A voir

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Untitled III


2011

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